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Regolero | Publicado en vie 20 Abr 2018, 18:31 | 729 Vistos

Narrator : Alexandrie est venu à Pompée comme Aphrodite au monde. Encore plus nombreux que les habitants d'Antioche ou à Rome, les trois millions d'êtres vivants qui vivaient dans ce qui était sans doute le cadeau le plus parfait d'Alexandre le Grand à la postérité. L'empire avait disparu après une seule génération, mais Alexandrie continuerait à jamais. Il a comparu devant les yeux éblouis de Pompée comme construit par les dieux plutôt que terne mortelle. Une partie de blanc aveuglant, en partie un arc en ciel de couleurs, généreusement parsemée d'arbres soigneusement choisis pour leur forme élancée ou rotondité, Alexandrie, située sur la côte la plus éloignée de la Mare Nostrum, était magnifique.

Et les lumières, le grand phare de Pharos Island! beaucoup plus élevé que tout autre bâtiment où Pompée avait jamais vu, Faros était une merveille du monde.

Là-bas, juste en face de lui, le grand complexe du palais était. Ce lui-même était un palais, pensa Pompée. Unique au monde. Si immense que pâli les hauteurs de Pergame en les réduisant à l'insignifiance. À première vue, ses centaines de colonnes, avec tout ce qu'un bâtiment doit avoir vraiment grec. Oh, et ce palmiers! Certains comme des éventails gracieux, d'autres rugueux et broussailleuse, certaines avec frondes plumeuses.

Giddy avec extase, Pompey a pris son bateau atracase pour demander un hébergement dans le palais, et une audience avec la reine Cléopâtre d'Egypte septième.

Pompée est venu avec leurs bateaux dans le port, la ville fit signe par la famine menaçant. Les habitants étaient de divers types: Macédoniens purs qui formaient l'aristocratie et jalousement gardé toutes les positions élevées de la bureaucratie; commerçants, producteurs et d'autres dans le monde du commerce qui étaient un mélange hybride de égyptiens et Macédoniens; il y avait ghetto juif considérable à l'extrémité orientale de la ville, les Grecs, mais les Macédoniens, étaient scribes et les employés qui ont rempli les échelons inférieurs de la bureaucratie, et il y avait même quelques chevaliers romains. Le langage utilisé était grec, et la citoyenneté alexandrine n'a pas été égyptien. Seulement trois cent mille nobles Macédoniens alexandrin avait la pleine citoyenneté, ce qui était une source de plaintes et amer ressentiment entre autres groupes de la population;

 

Il y avait encore beaucoup de nourriture, comme le grain de la reine et d'autres produits importés de Chypre, la Syrie et la Judée. Ce qui a causé cette crise menaçait la hausse des prix. Malheureusement, les Alexandrins de toutes les couches, moins pacifiques et les Juifs étaient introvertis agressifs, extrêmement indépendant et recroquevillés au moins monarques. À plusieurs reprises, ils avaient révolté et avait expulsé un certain trône ptolémaïque de le remplacer par un autre Ptolémée.

 

Il était bien conscient de la Reine Cléopâtre. Et tout était encore compliquée parce que son frère et son mari et avait près de douze ans et ne pouvait pas dejársele de côté comme un simple enfant, mais le treizième Ptolémée est devenu de plus en plus difficile à contrôler. M. Teodoto grand chambellan, son tuteur, et Potheinus, et cela est principalement dû à l'influence pernicieuse exercée sur lui les deux hommes qui dominaient sa vie.

 

 

 

 

 

 

 

Cléopâtre :

« Est-ce que Gnaeus Pompey arrive ? »

 

Theodotus :

« Oui madame. »

 

Cléopâtre :

(Elle pense) « Je vais devoir m’occuper de Theodotus. SI je vis assez longtemps pour ça. Il souhaite également me voir remplacée par Arsinoe. Potheinus et lui savent qu’ils ne peuvent pas me contrôler. Quels fous ! Ne comprennent-ils pas qu’Arsinoe est aussi incontrôlable que moi ? Oui, la guerre pour la possession de l’Egypte a commencé. Me tueront-ils ou les tuerais-je ? Mais je jure une chose, le jour où Potheinus et Theodotus mourront, mon frère mourra également. Quelle vipère ! »

 

Potheinus

« Gnaeus Pompeius Magnus !, Bienvenue, bienvenue »

 

Gnaeus

« Je ne suis pas Magnus » lâcha Gnaeus Pompey sèchement, très ennuyé. « Je suis simplement Gnaeus Pompeius ! Qui êtes-vous, le prince héritier ? »

 

Cléopâtre :

« Voici Potheinus, notre Grand Seigneur Chamberlain » dit-elle. « Je suis Cléopâtre, Reine d’Alexandrie et de l’Egypte. Au nom d’Alexandrie et de l’Egypte, je vous souhaite la bienvenue. Quant à vous, Potheinus, si vous souhaitez rester, mettez-vous en retrait et ne parlez que lorsqu’on vous le demande. »

 

Gnaeus :

« Je suis honoré, grande Reine. Et voici, je suppose, le Roi Ptolemy »

 

Cléopâtre :

« Oui », répondit la Reine sèchement.

 

Cléopâtre :

« C’est un grand honneur de vous recevoir en audience, Gnaeus Pompeius. Nous sommes désolés de ne pouvoir vous parler en latin, mais nous n’avons jamais eu l’occasion de l’apprendre. Que pouvons-nous faire pour vous ? »

 

Gnaeus :

« Je suppose que même en ces coins reculés de notre Mer, grande Reine, vous êtes au courant que Rome est engagé dans une guerre civile. Mon père – qui est appelé Magnus- a été obligé de fuir l’Italie en la compagnie du gouvernement légitime de Rome. En ce moment, il se prépare à Thessalonica afin de rencontrer le traître Gaius Julius César. »

 

Cléopâtre :

« Nous sommes au courant, Gnaeus Pompeius. Nous sommes de votre côté. »

 

Gnaeus :

« C’est un début, mais pas assez. Je suis ici pour vous demander de l’aide matérielle, pas de la condescendance »

Cléopâtre :

« Soit. Alexandrie est bien loin pour obtenir de la condescendance. Nous avions deviné que vous veniez demander notre aide, hum, matérielle. De quel genre est-elle ? »

 

Gnaeus :

« Je veux une flotte consistante avec au moins dix vaisseaux de guerre supérieur, soixante bateaux de transport, des marins et rameurs en nombre suffisants pour les faire avancer. Et tous ces soixante derniers débordants de blé et autres nourritures. »

 

Cléopâtre :

« Nous sommes ravis que vous nous demandiez de l’aide matérielle, Gnaeus Pompeius. Vous aurez tous les bateaux que vous demandez. Il y a dix excellents quinquérèmes dans les docks du port de Cibotus, tous désignés afin de transporter de l’artillerie, tous équipés des meilleures rames en chêne et très manœuvrables. Leurs équipages sont entraînés rigoureusement. Nous réquisitionnerons aussi soixante grands et solides vaisseaux parmi ceux qui nous appartiennent. Nous possédons tous les bateaux d’Egypte, commerciaux tout comme de guerre, mais nous ne possédons pas tous les navires marchands d’Alexandrie. Malgré tout, Gnaeus Pompeius, nous ne pouvons vous fournir de blé ou d’autres nourritures. L’Egypte est en pleine famine. Le niveau de la crue était si bas qu’aucune graine n’a germé. Nous n’avons pas assez pour nourrir notre propre peuple, en particulier celui d’Alexandrie. »

 

Gnaeus :

« C’est impossible, je veux du grain et de la nourriture ! Sinon je prendrais votre réponse comme un non. »

 

Cléopâtre :

« Nous n’avons pas de grain, Gnaeus Pompeius. Nous n’avons pas de nourriture. Nous ne sommes pas en position de répondre à vos attentes, comme nous vous l’avons déjà expliqué. »

 

Gnaeus :

« En réalité, vous n'avez pas le choix. Je suis désolé si votre peuple est affamé, mais ce n'est pas mon problème. Quintus Caecilius Metellus Pius Scipio Nasica, le gouverneur est toujours en Syrie, et à bien assez de troupes romaines pour marcher vers le sud est écrasé l'Égypte comme un scarabée. Vous êtes assez âgée pour vous souvenir de l'arrivée d’Aulus Gabunius et ce qu'il est arrivé. Elle ne pensait pas me faire ce que vous avez fait office de Bibulus ! Je suis le fils de Magnus. Tuez-moi ou n'importe lequel d'entre nous et vous mourrez dans d'atroces souffrances. En de bien nombreuses façons l’annexion serait meilleure pour mon père et le gouvernement en exil. L'Égypte deviendrait une province de Rome et tout ce que l'Égypte possède serait à Rome. En la personne de mon père. Pensez ici, Reine Cléopâtre, je reviendrai demain. »

 

Theodotus :

« Quelle arrogance ! Oh, je n’arrive pas à y croire. »

 

Ptolemy :

« Puis-je partir ? »

 

Cléopâtre :

« Oui, tu peux, pauvre crapaud ! Et prends Theodotus avec toi ! »

 

Potheinus :

« Vous devrez faire ce que Gnaeus Pompeius vous a ordonné. »

 

Cléopâtre :

« Je sais cela, espèce de vers narcissique. »

 

Potheinus :

« Et prier, Grand Pharaon, Isis de la Terre, la fille de Ra, que le Nil se lève et atteigne les coudées de l’abondance cet été »

 

Cléopâtre :

« J’ai l’intention de prier. Il ne fait aucun doute que toi et Thodotus – ainsi que ton bras droit Achillas, commandant en chef de mon armée ! – avez l’intention de prier aussi fort Sérapis que le Nil passe au-dessus des coudées de la mort. Deux mauvaises crues d’affilée assècheraient le Ta-she et le Lac Moeris. Personne en Egypte ne pourrait manger. Mes revenus diminueraient à un point ou même pour acheter je n’aurais pas l’argent Potheinus. S’il y a du grain à acheter. La sécheresse frappe de la Macédoine et la Grèce jusqu’à la Syrie et l’Egypte. Le prix de la nourriture continuera de grimper jusqu’à ce que le Nil monte. Pendant que toi et tes deux acolytes trouvez une troisième façon de l’élever, les Alessandrinis sont contre moi. »

 

Potheinus :

« En tant que Pharaon, ô Reine, vous avez les clés des chambres du trésor de Memphis. »

 

Cléopâtre :

« Bien sûr, Grand Chamberlain ! Mais tu sais très bien que les prêtres ne m’autoriseront pas à dépenser les trésors de l’Egypte afin de sauver Alexandrie de la famine. Pourquoi le feraient-ils ? Aucun natif égyptien n’est autorisé à vivre dans Alexandrie, sans parler de leur citoyenneté. Et je ne compte pas changer cela pour une bonne raison. Je ne veux pas que mes meilleurs et plus fidèles sujets attrapent la fièvre alexandrine. »

 

Potheinus :

« Alors votre futur semble sombre, ô Reine. »

 

Cléopâtre :

«  Tu me prends pour une femme faible, Potheinus. C’est une faute grave. Vous devriez me voir telle l’Egypte. »

 

Cléopâtre :

« Potheinus devient extrêmement confiant. »

 

Charmian :

« Ce qui veut dire qu’il tentera de vous détrôner dès qu’il le pourra. »

 

Cléopâtre :

« Oh, oui. J’ai besoin d’aller à Memphis et de faire un sacrifice pour les vrais Dieux. Mais je n’oserais pas. Quitter Alexandrie serait une grave erreur. »

 

Charmian :

« Cela aiderait-il de demander conseil à Antipater de la cour du Roi Hyrcanus ? »

 

Cléopâtre :

« Pas vraiment, il est totalement soumis aux romains. »

 

Iras :

« Comment était Gnaeus Pompeius ? »

Cléopâtre :

« Du même moule que le macédonien Alexandre le Grand. »

 

Iras :

« L’avez-vous apprécié ? »

 

Cléopâtre :

« A vrai dire, Iras, j’ai intensément détesté cet homme ! Pourquoi poses-tu de telles questions ? Je suis Pharaon. Mon hymen appartient à ceux qui sont égal à mon sang et aux dieux. Si Gnaeus Pompeius te plaît, va et couche avec. Tu es une jeune femme, tu es en droit de te marier. Mais je suis Pharaon, Dieu sur Terre. Quand je couche, c’est pour l’Egypte, pas pour mon propre plaisir. Crois-moi, pour rien de moins que l’Egypte je ne garderais mon corps intouché par cette petite vipère ! »

 


 

Scène 2

Gnaeus, Pompey Magnus, Narrateur

 

Gnaeus :

« Cette sale chienne, elle s’est jouée de moi ! »

 

Pompey Magnus :

« Peu importe, après que nous ayons battu César, nous partirons pour l’Egypte et utiliserons le trésor de Cléopâtre pour payer cette guerre. »

 

Gnaeus :

« Je me ferais un plaisir de la torturer »

 

Pompey Magnus :

« Tch, tch ! » tempéra Pompey « Arrête avec ton langage charmeur Gnaeus! Il y a une rumeur qui dit que tu l’as déjà eu »

 

Gnaeus :

« La seule façon dont j’ai envie de l’avoir est rôtie et fourrée de dattes. »

 

Narrateur :

La troisième crue sous le règne de Cléopâtre fut la plus basse.

Lorsque Cléopâtre en entendit parler, elle comprit qu’il n’y aurait pas de récolte cette année-là. Elle fit ce qu’elle put afin d’éviter le désastre. En février elle édita un décret avec le petit Roi disant que tout grain produit ou stocké en Egypte centrale devait être envoyé à Alexandrie.

La réponse fut immédiate et frénétique. En Mars, la Reine utilisa la politique pour résoudre le conflit en publiant un second décret. Celui-ci assurait les porteurs de Lettres de Régents en les exemptant de taxes et de service militaire et que ceci serait respecté – à la seule condition que ceux-ci soient dans l’agriculture. Tout le royaume en dehors d’Alexandrie fut contraint de se développer dans la douleur.

 

Les lettres de protestations ne cessaient d’arriver. Pire que cela, Alexandrie était en pleine agitation. Le prix de la nourriture ne faisait qu’augmenter, les plus pauvres réunissant de l’argent pour se nourrir en vendant leurs pauvres biens, pendant que les mieux lotis commencèrent à faire des provisions autant en argent qu’en denrées non périssables. Le petit Roi et sa sœur Arsinoe en profitèrent : Potheinus et Theodotus, assistés du Général Achillas, parcoururent Alexandrie et faisaient courir le bruit parmi les citoyens que cette famine était commissionnée par Cléopâtre afin de supprimer les plus faibles éléments parmi la populace en les affamant et les jetant hors de la cité.

En Juin, le trio frappa. Alexandrie bouillait littéralement, la foule était longue de l’Agora au quartier royal. Potheinus et Theodotus déverrouillèrent les portes et la foule, conduite par Achillas, se jeta à l’intérieur. Pour découvrir que Cléopâtre était partie. Sans attendre, Arsinoe fut présentée à la foule comme la nouvelle Reine et le petit Roi fit de grandes promesses d’amélioration du quotidien pour chacun. La foule se calma et se dispersa, Potheimus, Theodotus et Achillas étaient contents. Mais ils firent face à de nombreuses difficultés. Il n’y avait pas plus de nourriture qu’avant.

Cléopâtre avait disparu. Tant qu’elle fût libre, elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour faire tomber le Petit Roi Ptolemy et son conseil.


 

Scène 3-1 :

Cléopâtre, Cha’em, Tach’a, Antipater, Narrateur.

 

Narrateur :

Cléopâtre, contrairement à ses ancêtres, ne fuit pas par la mer, mais par la terre et chercha refuge chez les prêtres d’Egypte.

 

Cha’em :

« Déesse sur Terre, Fille de Ra, Incarnation d’Isis, Reine des Reines. »

 

Cléopâtre :

« Sem of Ptah, Neb-notru, wer-kherep-hemw, Seke-cha’bau, Ptahmos, Cha’em-uese » dit le Pharaon, en lui souriant tendrement. « Mon cher Cha’em, comme c’est bon de te voir ! »

 

Cha’em :

« Vous êtes déguisée »

 

Cléopâtre :

« Les Alessandrinis m’ont déchue »

 

Cha’em :

« Ah ! »

 

Cléopâtre :

« Tach’a » dit Cléopâtre en la prenant dans ses bras, « Ma mère ».

 

Tach’a :

« Je l’ai été pendant trois ans, c’est vrai », dit la femme de Cha’em. « As-tu faim ? »

 

Cléopâtre :

« En avez-vous assez »

 

Tach’a :

« Nous y arrivons, fille de Ra, même en ces temps difficiles. Mon jardin a un bon canal depuis le Nil, mes servants s’en occupent pour nous ».

 

Cléopâtre :

« Peux-tu nourrir mon peuple. »

 

Tach’a :

« Nous y parviendrons ».

 

Cha’em :

« Que cherches-tu à faire ? »

 

Cléopâtre :

« Vous demander de me donner assez d’argent pour m’acheter une armée en Judée et Nabatea. Et en Phoenicia. Potheinus parlait d’attaquer leurs greniers, j’imagine donc qu’il ne sera pas difficile d’enrôler de bonnes troupes. Quand Metellus Scipio a quitté la Syrie l’an dernier, il n’y a laissé personne de capable – la Syrie a été laissée à propres capacités. A condition que j’atteigne la cote, je ne devrais pas avoir de difficultés. »

 

Tach’a :

« Mon tendre, tu voulais parler d’autre chose avec le Pharaon. »

 

Cha’em :

« Patience femme, patience. Laisse nous finir avec ça d’abord. Comment pouvons-nous faire pour Alexandrie ? J’ai compris pourquoi elle avait été construite et j’admets qu’il est bon d’avoir un port dans la mer centrale moins vulnérable et couvert de boue que Peulium. Mais Alexandrie est un parasite ! Elle prend tout à l’Egypte et ne lui rend rien en retour. »

 

Cléopâtre :

« Je sais. Et ne m’as-tu pas entraîné pour cela lorsque je vivais ici ? Si mon trône était en sécurité, j’y remédierais en ce moment. Mais je dois le sécuriser. Tu sais que l’Egypte ne peut pas se séparer de l’Alexandrie macédonienne, Cha’em. Le tort est fait. Si moi, en tant que Pharaon, devait la quitter et gouverner la véritable Egypte depuis Memphis, Alexandrie ferait venir de grandes armées afin de nous écraser. L’Egypte est le Nil, on ne peut pas le quitter. Ce serait si simple, mais est ce que l’histoire du pois chiche n’a pas prouvé le contraire ? Les vents ont repoussées les galères de guerre du delta jusqu’à la première cataracte, et les courants du Nil les ont empêchés de revenir. La véritable Egypte deviendrait l’esclave des Macédoniens et des romains. Pour peu que les armées romaines viennent. »

 

Cha’em :

« Ce qui me fait venir, Déesse sur Terre, à un sujet plus délicat »

 

Cléopâtre :

« Les coudées de la mort »

 

Cha’em :

« Deux fois de suite. Et cette dernière n’a pas dépassé les huit pieds ! Les gens du Nil murmurent. »

 

Cléopâtre :

« A propos de la famine ? Normal. »

 

Cha’em :

« Non, à propos du Pharaon. »

 

Cléopâtre :

« Expliques-toi. »

 

Cha’em :

« Fille de Ra, il est dit que le Nil restera dans les coudées de la mort tant qu’un Pharaon féminin ne donnera pas naissance à un enfant mâle en bonne santé. Il est le devoir de la femme Pharaon que d’être féconde, pour apaiser Crocodile et hippopotame, afin qu’ils n’aspirent pas le fleuve dans leurs narines. »

 

Cléopâtre :

« Je suis aussi au courant que toi sur ce sujet, Cha’em ! Pourquoi me rappeler des choses que tu m’as ancrées dans la tête lorsque j’étais encore une petite fille ? Je m’en inquiète jour et nuit ! Mais que puis-je faire à ce sujet ? Le frère de mon mari préfère sa sœur à moi. Mon sang est pollué par les Mithridate, je n’ai pas assez de Ptolemy en moi.

 

Cha’em :

« Tu dois trouver un autre mari, Déesse sur Terre »

 

Cléopâtre :

« Il n’y a personne, personne ! Crois-moi, Cha’em, je tuerais cette petite vipère en un instant si je le pouvais ! Et son jeune frère aussi ! Et Arsinoe ! Nous sommes connus pour nous entretuer. Mais la lignée des Ptolermies s’est brisé en quatre, deux filles, deux garçons. Il n’y a aucun autre mâle à qui je donnerais ma virginité, et jure sur le nom de l’Egypte que je ne m’accouplerais avec personne d’autre qu’un Dieu ! Ma sœur Bérénice a essayé ! Mais le romain Aulus Gabinius s’est joué d’elle, préférant remettre au pouvoir mon père. Bérénice est morte de la main de père. Et si je ne suis pas prudente, je mourrais. »

 

Tach’a :

« Les présages ont été étranges et insistants, encore et encore ils parlent d’un Dieu venant de l’ouest… Un dieu sortant de l’ouest. Un mari parfait pour Pharaon. »

 

Cléopâtre :

« L’ouest, le Royaume des Morts ? Tu veux dire que c’est Osiris revenu du Royaume des Morts pour féconder Isis ? »

 

Tach’a :

« Et faire un enfant mâle. Horus, Haroeris. »

 

Cléopâtre :

« Mais comment cela est-il possible ? »

 

Cha’em :

« Cela arrivera. En attendant, ô Reine des Reines, nous devons te trouver une bonne armée. »

 

 

Scène 3-2 :

Antipater, Cléopâtre, Narrateur.

 

Narrateur :

Cléopâtre voyagea pendant deux mois, de la Syrie au royaume Nabatéen, où des milliers de mercenaires furent recrutés.

 

Antipater :

« Vous voyez, j’ai de grands doutes à propos des chances de Pomeius Magnus de défaire le mystérieux homme venu de l’ouest, Gaius Julius César. »

 

Cléopâtre :

« Homme venu de l’ouest ? »

 

Antipater :

« Oui, c’est comme cela qu’Herod et moi l’appelons. Ses conquêtes sont grandes dans l’ouest. Nous allons, désormais, voir jusqu’où  il s’avance à l’est. »

 

 

 

Cléopâtre :

« Gaius Julius César… Je le connais peu, hormis qu’il a vendu à mon père son statut d’ami et d’allié et lui a assuré de rester sur le trône. Pour un certain prix. Dis-moi qui il est. »

 

Antipater :

« Qui est César ? Dans n’importe quel autre endroit que Roe, il serait un Roi, grande Reine. Sa famille est ancienne et majestueuse. Il est, dit-on, le descendant d’Aphrodite et d’Ares, ainsi que d’Aeneas et Romulus. »

 

Cléopâtre :

« Alors c’est un Dieu »

 

Antipater :

« Pas pour les judaïque, mais oui, il pourrait prétendre à un degré de divinité, je pense. »

 

Cléopâtre :

Qu’est-ce que ces gens de la Syrie mineure peuvent être prétentieux ; pensa Cléopâtre. Ils agissent comme si le centre du monde était à Jerusalem, Petra ou Tyre. Mais ce n’est pas le cas. Le centre du monde est à Rome. Je souhaiterais tant que ce soit Memphis, ou même Alexandrie !

 

Narrateur :

Avec son armée de vingt mille hommes, elle entra par le coté syrien du mont Cassius, une dune de sable à seulement quinze miles de Péluse. C’était l’endroit où se déciderait qui allait s’asseoir sur le trône. Achillas et l’armée d’Egypte prête à les contenir.


 

Scène 4 :

Sextus, Pompey Magnus, Philip, Slave, Cornelia Metella, Secretary, Potheinus, Achillas, Theodotus, Ptolemy, Lucius Septimus

 

Sextus:

« Cela va être une guerre civile. »

 

Pompey Magnus :

« Eh bien, cela n’augure rien de bon. Nous devrions envoyer quelqu’un là-bas pour observer, nous déciderons ensuite de ce que nous devons faire »

 

Sextus :

« Naviguer jusqu’à Alexandrie vous voulez dire ? »

 

Pompey Magnus :

« Nous devrions, mais, mes trois capitaines m’ont dit que nous arrivions au bout de nos provisions de nourritures et d’eau, nous devrons donc rester ici afin de ravitailler »

 

Sextus :

«  J’irais »

 

Pompey Magnus :

« Non, j’enverrai Philip. Vous êtes bon, Sextus, vous auriez dû faire vos devoirs grecs il y a des années. J’envoie Philip car c’est un grec syrien, il sera capable de communiquer. Si ce n’est pas le cas, nous sommes bloqués. »

 

Philip :

« Une guerre imminente se prépare, Gnaeus Pompeius. La moitié de l’Egypte et tout ce qui l’entoure. L’armée de la Reine campe du coté lointain du Mont Cassius, l’armée du Roi de ce côté. On dit au Péluse que ce n’est qu’une question de jours. »

 

Pompey Magnus :

« Comment Péluse sait quand ils vont se battre ? »

 

Philip :

« Le petit Roi est arrivé – un évènement très rare. Il est trop jeune pour diriger la guerre – quelqu’un appelé Achillas est celui qui le fera – mais apparemment la bataille ne sera pas officielle s’il n’est pas là ».

 

Pompey Magnus :

« Je me demande combien de temps il aurait fallu à César pour obtenir une réponse. »

 

Cornelia Metella :

« Magnus, cela ne vaut pas coup de se demander. Ce sont des gens étranges, leurs coutumes doivent l’être également. De plus, personne ne sais rien, ici, à propos de Pharsalus. »

 

Pompey Magnus :

« Je n’y crois pas Cornelia. Je pense que, désormais, même le Roi des Parthians sait à propos de Pharsalus. »

 

Cornelia Metella :

« Viens te coucher, la nuit porte conseil. »

Secretaire :

« Serapis ! Serapis ! Grand Seigneur Chamberlain, une lettre de la part de Gnaeus Pompeius Magnus. »

 

Potheinus :

« Envoyez-moi Theodotus et Achillas »

 

Achillas :

« Qu’est-ce donc ? »

 

Potheinus :

« Vous voyez ces trois bateaux ? »

 

Achillas :

« Construits à Pamphylia, vue de leurs proues. »

 

Potheinus :

« Savez-vous qui est à leur bord? »

 

Achillas°:

« Aucune idée »

 

Potheinus°:

« Gnaeus Pompeius Magnus »

 

Achillas°:

« Serapis! »

 

Potheinus°:

« Evidemment »

 

Achillas°:

« Que veut-il? »

 

Potheinus°:

« Une audience avec le Roi et un passage sécurisé vers Alexandrie »

 

Theodotus°:

« Nous devrions faire venir le Roi, je vais le faire chercher. Seigneur, vous avez reçu un communiqué de Gnaeus Pompeius Magnus »

 

Ptolemy°:

« Oh ! Vais-je devoir le rencontrer Theodotus ? »

 

Theodotus :

« Cela reste à définir. Maintenant, asseyez-vous, écoutez attentivement et ne m’interrompez pas, Grand Roi. »

 

Potheinus :

« Ton opinion d’abord Achillas, Que faisons-nous avec Gnaeus Pompeius ? »

 

 

Achillas :

« Eh bien, sa lettre ne nous dit pas grand-chose, il demande juste une audience et un passage jusqu’à Alexandrie. Il a trois navires de guerre, il ne fait aucun doute qu’ils sont remplis de troupes. Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Voilà mon opinion. Nous devrions lui accorder audience et l’envoyer à Alexandrie. Il doit rejoindre ses amis en Afrique je suppose. »

 

Theodotus :

« Mais en même temps », dit Theodotus, agité « Ce sera assuré qu’il a cherché assistance ici, a été reçu, et a vu le Roi. Il n’a pas gagné Pharsalus – Il a perdu ! Pouvons-nous nous permettre d’offenser son conquérant, le grand Gaius César ? »

 

Potheinus :

« Jusqu’ici, Theodotus marque un point. Que pensez-vous Grand Roi ? »

 

Ptolemy :

« Je suis d’accord avec vous Potheinus. »

 

Potheinus :

« Bien, bien. Theodotus, continue. »

 

Theodotus :

« Prenez en compte s’il vous plaît, que Pompeius Magnus a perdu la bataille pour maintenir sa suprématie sur Rome, la nation la plus puissante à l’ouest du Royaume des Parthians. Le pouvoir du dernier Roi Ptolemy Alexander, a été donné par le dictateur romain Sulla, légués à l’Egypte par Rome. Nous, à Alexandrie, avons récupéré ce pouvoir et l’avons donné au père de notre présent Roi. Marcus Crassus a essayé d’annexer l’Egypte pour cela. Nous y avons échappé et avons ensuite suborné ce même Gaius César afin d’assoir Auletes sur le trône. Mais maintenant, ce même Gaius César est, soyons réalistes, le gouverneur du monde. Comment pouvons-nous nous permettre de l’offenser ? Avec un simple claquement de doigts il peut nous retirer ce qu’il nous a donné : une Egypte indépendante. Notre propre destinée. Nous laisser la propriété de notre trésor et  la façon dont nous gérons nos vies. Nous sommes sur le fil du rasoir ! Nous ne pouvons pas nous permettre d’offenser Rome en la personne de Gaius César. »

 

Achillas :

« Tu as raison Theodotus. Nous avons notre propre guerre ici, une guerre secrète. Nous ne devons pas attirer l’attention de Rome dessus – Et si Rome décidait que nous étions incapables de gérer nos propres affaires ? Cet ordre ancien existe toujours. Le pouvoir est toujours dans les mains de Rome. Je pense que nous devrions envoyer un message à Gnaeus Pompeius Magnus demain à l’aube et lui dire de s’en aller. Ne rien lui donner. »

 

Potheinus :

« Qu’en pensez-vous Grand Roi ? »

 

Ptolemy :

« Achillas a raison. Oh, mais j’aurais aimé le rencontrer »

 

Potheinus :

« Theodotus, tu as plus à dire ? »

 

 

 

 

Theodotus :

« Effectivement Potheinus. Je ne pense pas que ce que suggère Achillas, soit assez fort. Naturellement, le puissant César ne viendra pas chasser Pompeius lui-même – Le gérant du monde a des flottes et des légions pour cela, des centaines le représentant. De ce que nous savons, en ce moment, il visite la province romaine d’Asie comme un roi. Où peut-il être désormais ? On dit qu’il est dans son ancienne demeure Ilium, Troie pour les anciens. Pourquoi n’enverrions nous pas au grand Gaius César un cadeau au nom du Roi de L’Egypte ? Pourquoi ne pas envoyer au magnifique César la tête de son ennemi ? Les hommes morts, dit-on, ne mordent pas. »

 

Potheinus :

«  C’est vrai, Theodotus. Les hommes morts ne mordent pas. Nous enverrons à Gaius César la tête de son ennemi. »

 

Theodotus :

« Mais comment allons-nous accomplir l’acte en lui-même ? »

 

Achillas :

« Laissez-moi m’occuper de cela. Potheinus, écrivez une lettre à Pompeius Magnus au nom du Roi, lui accordant une audience. Je la lui porterais moi-même et l’attirerais à terre. »

 

Potheinus :

« Il ne voudra pas venir sans garde du corps »

 

Achillas :

« Il le fera. Voyez-vous, je connais un homme – un romain – que Pompeius reconnaitre. Un homme en qui Pompeius a confiance. »

 

Cornelia Metella :

« Espérons que l’on pourra au moins approvisionner nos bateaux à Péluse »

 

Philip :

« Gnaeus Pompeius, une lettre du Roi D’Egypte ! Du très beau papier. »

 

Pompey Magnus :

« Eh bien, ils m’accordent une audience. Un bateau viendra me chercher dans une heure. Par tous les dieux, j’ai besoin d’un rasage et d’une toge immédiatement. Philip, envoie-moi mon homme de main s’il te plait. Sextus. »

 

Sextus :

« Oui, père ? »

 

Pompey Magnus :

« Trouve quelque chose à faire en attendant. »

 

Sextus :

« Eh ? »

 

Pompey Magnus :

« Va pisser par-dessus la rambarde de l’autre côté du bateau, ou te curer le nez ailleurs. Mais Sextus, laisse-moi donc du temps seul avec ta belle-mère ! »

 

 

Sextus :

« Oh » dit Sextus grinçant « Bien sûr, Père. »

 

Pompey Magnus :

« Tu as fait de moi un homme très heureux la nuit dernière, Cornelia. »

 

Cornelia Metella :

« Tu as fait de moi une femme bien heureuse, Magnus. »

 

Pompey Magnus :

«  Peut-être mon amour devrions nous faire plus souvent des voyages en mer tous les deux. Je ne sais ce que j’aurais pu faire sans toi depuis Mitylene. »

 

Cornelia Metella :

« Et Sextus, il est magnifique. »

 

Pompey Magnus 

« Plus de ton âge que du mien, j’aurais cinquante-huit ans demain. »

 

Cornelia Metella :

« Je l’aime tendrement, mais Sextus est encore un garçon. J’aime les hommes murs. Pour tout dire, j’en suis venu à la conclusion que tu as exactement l’âge idéal pour moi. »

 

Pompey Magnus :

« Serica sera merveilleuse. »

 

Cornelia Metella :

« Je le pense aussi. »

 

Sextus :

« L’heure est passée et même plus, Père, mais aucune barge royale n’est en vue. Juste ce canot. »

 

Cornelia Metella :

« Il vient vers nous. »

 

Pompey Magnus :

« Peut-être est-ce cela alors. »

 

Cornelia Metella :

« Pour toi ? » demanda sa femme, le ton glaçant ; « Non, jamais ! »

 

Pompey Magnus :

« Tu dois te rappeler que je ne suis plus le premier homme de Rom. Juste un ancien proconsul romain fatigué »

 

Sextus :

« Pas à mes yeux ! »

 

Achillas :

« Je recherche Ganeus Pompeius Magnus » appela-t-il.

 

 

Sextus :

« Qui le demande ? »

 

Achillas :

« Général Achillas, commandant en chef des armée du Roi »

 

Pompey Magnus :

« Montez donc. Qu’y a-t-il ? »

 

Cornelia Metella :

« Magnus, je n’aime pas ça. Quoique cet homme veuille, renvoie-le ! S’il te plaît, levons l’ancre et partons. Je préfèrerais vivre de pain rassis sur le chemin d’Utica que de rester ici ! »

 

Pompey Magnus :

« Shhh, tout va bien. Bienvenue, Général Achillas. Je suis Gnaeus Pompeius Magnus. »

 

Achillas :

« C’est ce que je vois, un visage que tout le monde reconnait. Vos statues et bustes sont partout dans le monde. Même à Ecbatana d’après ce qu’en dit la rumeur. »

 

Pompey Magnus :

« Pas pour longtemps. Ils vont les détruire et remplacer par celles de César, je peux le parier. »

 

Achillas :

« Pas en Egypte, Gnaeus Pompeius. Vous êtes le héros de notre Petit Roi, il suit vos exploits avec avidité. Il est si excité à l’idée de vous rencontrer qu’il n’en a pas dormi  la nuit dernière. »

 

Sextus :

« Ne pouvait-il donc pas faire mieux qu’un canot ? »

 

Achillas :

« Ah, cela est dû au chaos dans le port. Il y a des bateaux de guerre partout. L’un d’eux est passé sur la barge du Roi par accident et l’a brisée, hélas. Le résultat ? Cela. »

 

Pompey Magnus :

« Je ne mouillerais pas ma toge n’est-ce pas ? Je ne peux rencontrer le Roi d’Egypte défroqué »

 

Achillas :

« Elle sera sèche comme un vieil os. »

 

Cornelia Metella :

« Magnus, je t’en prie, n’y vas pas. »

 

Sextus :

« Je suis d’accord Père, ne rentre pas dans cette insulte. »

 

Achillas :

« Sincèrement, les circonstances ont imposé le moyen de transport, rien d’autre. C’est pourquoi j’ai emmené un visage familier afin de calmer n’importe lequel de vos doutes. Vous voyez l’homme en habit de centurion ? »

 

 

Pompey Magnus :

« Oh, je n’y crois pas ! Savez-vous qui est dans cette espèce de rafiot ? Lucius Sptimus ! Une des pontes du commandement romain depuis les vieux jours à Pointus et Armenia ! Je l’ai décoré à de nombreuses reprises, puis nous avons presque marché jusqu’à la Mer Caspienne. Sauf que nous avons fait demi-tour car nous n’aimions pas les insectes. Et bah, Lucius Septimius ! »

 

Sextus :

« Gardes un œil sur lui », murmura Sextus.

 

Pompey Magnus :

« Allez Philip, dépêchons nous »

 

Achillas :

« L’endroit le plus sec. »

 

Pompey Magnus :

« Septimius, coquin, assieds-toi donc à côté de moi. Oh, quel plaisir de te voir. Mais que fais-tu à Péluse ? »

 

Lucius Septimius :

« J’ai pris ma retraite ici après que Aulus Gabinius ait laissé sa garnison à Alexandrie. Tout s’est effondré après une petite escarmouche avec les fils de Bibulus – Mais ça tu dois le savoir. De simples soldats ont été renvoyés à Antioch et les leaders du mouvement ont été exécutés. Mais le bon Général Achillas a eu l’idée saugrenue de garder les centurions en vie. Alors me voici, Pimus Pilus dans une légion pleine de juifs »

 

Pompey Magnus :

« Epargne moi le discours veux-tu ? J’espère que l’on pourra  monter cette chose, assez haut sur la berge, que je n’ai pas à salir mes chaussures. »

 

Pompey Magnus :

« Allez, tu peux garder l’ouest César ! Je pars à l’Est ! Serica et la liberté ! Que savent ou pensent les Sericains de Picenum, que savent ou pensent-ils de Rome ? Les Sericains jugeront un Picentin arrogant comme moi tout comme n’importe quel Julien ou Cornelien.

(Quelque chose se déchira, craqua puis cassa. Son corps était déjà à moitié à l’extérieur du bateau, Pompei tourna sa tête pour voir Lucius Septimus juste derrière lui. Un liquide chaud coula le long de ses jambes, pendant un moment il pensa avoir uriné, puis l’indubitable odeur atteint ses narines. Du sang. Le sien ? Mais il n’y avait aucune douleur ! Ses jambes lâchèrent prise, il tomba de toute sa hauteur dans la boue sèche.)

« Qu’est-ce ? Que m’arrive-t-il ? » Il senti plutôt que ne vit Spetimius le retourner, et detecta une épée pointée contre son torse.

« Je suis un Noble Romain. Ils ne doivent pas voir mon visage lorsque je meurs, ils ne doivent pas voir cette part de moi qui fait de moi un homme. Je dois mourir comme un Noble Romain. »

 

Lucius Septimius :

« Je vais les poursuivre. »

 

Achillas :

« Deux pauvres grecs ? Que peuvent-ils faire ? »

 

 

 

Lucius Septilius :

« C’est plutôt difficile de séparer une tête de son corps comme cela. Que quelqu’un me trouve un rondin de bois. » « Je n’aurais jamais pensé que je serais celui qui le tuerais. Amusant que… Aussi bon général que l’on soit… Enfin, lui en vie ne m’était d’aucune utilité. Vous voulez la tête dans cette jarre ? »

 

Esclave :

« Nous sommes coincés en Egypte »

 

Philip :

« Coincés ? »

 

Esclave :

« Oui, coincés. Ils ont coulé nos bateaux. Je les ai vus. »

 

Philip :

« Alors personne ne nous sauvera pour l’atteindre. Au moins il y a du bois qui flotte. Pas étonnant qu’ils viennent ici, c’est si reculé. »

 

Esclave :

« Nous n’avons pas de feu »

 

Philip :

« Alors vas en demander à quelqu’un. »

 

Esclave :

« Ils n’ont pas voulu me donner le seau, mais je leur ai dit que nous voulions brûler Gnaeus Pompeius Magnus. Ensuite ils ont dit que je pourrais avoir le seau. »

« Je ne vois pas la différence entre lui et le bois. »

 

Philip :

« Il y en a une, pourtant. Le bois s’effrite, les os non. Demande-moi si tu n’es pas sûr. »

 

Esclave :

« Qu’allons-nous faire, maintenant ? »

 

Philip :

« Marcher jusqu’à Alexandrie. »

 

Esclave :

« Je n’ai pas d’argent. »

 

Philip :

« Je suis le porteur de la monnaie de Gnaeus Pompeius, nous allons manger. »

 

Scene 5 :

César, Romain.

 

César :

« Je savais que j’avais raison – Un tremblement de terre inoffensif. »

 

Romain :

« Cela a-t-il quelque chose à voir avec le prix du poisson ? »

 

César :

« Les signes de ma divinité, Ganeus ! La statue de la Victoire dans ce temple Elis se retournant, les claquements des épées et des boucliers à Antioch et Ptolemais, les tambours battant depuis le temple d’Aphrodite à Pergamum, te souviens-tu ? D’après mon expérience, les dieux n’interfèrent pas avec les affaires des hommes, et il n’a surement pas fallu un dieu sur terre afin de battre Magnus à Pharsalus. J’ai donc fait quelques demandes en Grèce, dans nos provinces d’Asie du Nord et de la Syrie a la Rivière Orontes. Tous ces phénomènes sont arrivés le même jour, au même moment – un petit tremblement de terre. Regarde dans les dossiers sacerdotaux en Italie, ils sont pleins de tambours frappant des entrailles de la Terre et de statues faisant des choses étranges. Des tremblements de Terre… »

 

Romain :

« Vous m’enlevez tout espoir, César » dit Calvinus en souriant, « Je commençais juste à croire que je travaillais pour un Dieu. »

 

César :

« La flatterie est pire ».

 

César :

« De la part de Cyprus, le jeune Claudius dit que Pompeius Magnus est parti pour l’Egypte. »

 

Romain :

« J’aurais juré qu’il rejoindrait son cousin Hirrus à la Cour du Roi Parthian. Qu’y a-t-il en Egypte ? »

 

César :

« De l’eau et des provisions ; Il bouge à la vitesse d’un escargot, les vents estivales souffleront avant qu’il ne quitte Alexandrie. Magnus est parti rejoindre les fugitifs dans les provinces africaines, je suppose. »

 

Romain :

« Alors cela n’est pas encore terminé. »

 

César :

« Cela peut se terminer à n’importe quel moment, il suffit que Magnus et son « Sénat » viennent me voir et me disent que je peux me tenir à sa place au consulat en son absence, mon cher Calvinus ! »

 

Romain :

« Oh, cela est bien trop futé pour les hommes de la trempe de Cato. Tant que Cato vit, vous n’aurez jamais  d’accommodation de la part de Magnus ou de son Sénat. »

 

 

César :

« Je suis conscient de cela. »

 


 

Scène 6 :

César, Pirate, Rufrius, Fabio, Secrétaire, Arsinoe, Ganymedes

 

Pirate :

« Qu’est-ce qui vous donne le droit d’entrer à Alexandrie Romain ? »

 

César :

« Le droit de n’importe quel homme qui vient en paix acheter de l’eau et des provisions. »

 

Pirate :

« Il y a une source à sept miles à l’Ouest du port d’Eunostus – Vous pourrez y trouver de l’eau ! Nous n’avons aucune provision à vendre, alors continue ton chemin, Romain ! »

 

César :

« J’ai bien peur de ne pouvoir le faire, brave homme. »

 

Pirate :

« Chercherais-tu la guerre ? Vous êtes déjà en sous nombre et cela n’est que le dixième de ce que nous pouvons vous envoyer ! »

 

César :

« J’ai eu mon compte de guerre, mais si tu insistes, alors je combattrait durant une autre. » « Tu nous as fourni un bon spectacle mais il y a au moins cinquante façons pour moi de t’écraser, même sans vaisseau de guerre. Je suis Gaius Julius César, Dictateur. »

 

Pirate :

« Très bien, tu peux accoster, peu importe qui tu es, mais tes bateaux restent ici, sur la route du port, c’est entendu ? »

 

César :

« J’ai besoin d’un canot qui puisse emmener vingt-cinq hommes. » «  Il serait dans ton intérêt que cela soit disponible mon brave, ou il t’arrivera des problèmes. »

 

Rufrius :

« Ils semblent avoir de nombreux marins, mais les éclaireurs n’ont pas été capables de détecter de soldat sur la côte, hormis quelques-uns bien habillés de l’autre côté du mur entourant le palais royal – La garde royale je suppose. Que désirez-vous faire, César ? »

 

César :

«  Accoster avec mes licteurs (soldats magistrats) dans le bateau que l’on m’a fourni. »

 

Rufrius :

« Laissez-moi mettre à l’eau certains de nos bateaux et envoyer quelques troupes avec vous. »

 

César :

« Certainement pas. » « Votre devoir est de garder nos bateaux ensemble et en dehors de tout danger – et empêcher les idiots tels que Nero Tiberius de s’embrocher le pied avec leurs propres épées. »

 

César :

« Qui commande ici ? »

 

Fabio :

« Personne semblerait-il. »

 

César :

« Allez, Fabius, allez ! »

 

Secrétaire :

« Halte ! »

 

César :

« J’aimerais avoir un audience auprès de la Roi et de la Reine »

 

Secrétaire :

« Eh bien, vous ne pouvez rencontrer le Roi et la Reine, Romain, et cela ne changera pas. Maintenant retournez sur vos bateaux et voguez loin d’ici. »

 

César :

« Dites à ces majestés que je suis Gaius Julius César. »

 

Secrétaire :

« Ha ha ha, si vous êtes César, alors je suis Taweret, la déesse Hippopotame ! »

 

César :

« Vous ne devriez pas prendre inutilement le nom de vos dieux. »

 

Secrétaire :

«  Je ne suis pas un simple égyptien, je suis un Alessandrini ! Mon dieu est Serapis. Maintenant, allez-vous-en, ignare. »

 

César :

« Je suis César. »

 

Secrétaire :

« César est en Asie mineure, ou en Anatolia, ou n’importe où. »

 

César :

« César est en Alexandrie, et demande poliment à voir le Roi et la Reine. »

 

Secrétaire :

« Hum, je ne vous crois pas. »

 

César :

« Hum, vous feriez mieux, capitaine, ou toute la colère de Rome fondra sur Alexandrie et vous n’aurez plus de travail. Ni le Roi et sa Reine. Regardez mes licteurs, idiot ! Si vous pouvez compter, alors comptez les donc ! Vingt Quatre, n’est-ce pas ? Et quel magistrat romain est précédé de vingt-quatre licteurs ? Seulement un – Le dictateur. Maintenant laissez-moi passer et escortez-moi pour une audience dans la chambre royale », dit César aimablement.

 

Secrétaire :

« Très bien Romain, à la chambre d’audience. » «  Bien que je ne sais pas ce que vous y ferez une fois là-bas, car il n’y a personne qui soit au palais. »

 

César :

« En effet. Où sont-ils tous ? »

 

Secrétaire :

« À Pelusium. »

 

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